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EyckBlog - Journal des Riens
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17 décembre 2006

Sentimental

Sans doute est-ce que je ne comprend rien à rien. Je ne comprend pas son langage, je ne comprend pas ce qu'il veut. Et parfois ivre, rageur, fou de cette incompréhension là, incontrôlé, je le pousse dans ses retranchements. Je lui dis qu'il ne peut pas exister avec ses seules obsessions, comme il m'a déjà expliqué que je ne peux pas exister qu' avec les miennes. Et hier soir, une fois de plus, au bout du bout, je lui ai expliqué que nous n'avions pas à nous enfermer, à nous emmurer. Et que s'il me dit "défends toi", je lui dit "ouvres toi". C'est à ce moment là, qu'il m'a pris dans ses bras, avec ce mouvement de tendresse que je lui connais si peu. Nous sommes restés là encore un peu, dans la voiture, sur ce parking désert, et je n'ai pas pensé à regarder si les étoiles venaient de se rallumer. Il m'a proposé de coucher ensemble. Cette fois ci c'est moi qui lui ai dit non, que je préferais qu'on retourne à la maison pour qu'il me tienne dans ses bras. Il m'a dit ... je te ramène, peut être que je reviendrais plus tard ou pour le petit déjeuner. Ce matin, il n'était pas là. J'ai demandé pourquoi. Il m'a dit "je veux rester tranquille, tu comprends ?". J'ai dit que non, que je ne comprenais pas mais que j'essayais.La journée est passée. Il passera dans cinq minutes, pour m'accompagner à l'aéroport. Là, c'est moi qui part. Et j'écoute ma copine Jenifer en boucle qui me dit : Serre moi Si aimer c'est aussi se retenir Serre moi Je veux m'enfuir Serre moi Etouffe moi d'amour avant le pire Serre moi Que je respire

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Commentaires
S
Allez voir : Le bleu du ciel est revenu. Il ne manque plus que vous.
S
L'année que l'on vient de quitter, avec les défis et les difficultés qui ont été les vôtres, vous aura probablement aussi permis de découvrir en vous-même des forces et des ressources qui vous étaient jusque-là inconnues. Comment ne pas faire cliché en vous souhaitant que la nouvelle année vous soit douce, pour que vous sentiez vraiment que ce voeux est sincère? J'aimerais vous citer une merveilleuse phrase lue, le 3 octobre dernier, chez Le bleu du ciel : "Mes doigts s’entrelacent, que mes paumes avalent. Je me donne la main, je me fais confiance." Il me semble qu'elle pourrait aussi être vôtre. Je vous souhaite la joie, la sérénité et la possibilité de vous accomplir, selon vos aspirations, dans tous les domaines de votre vie qui vous tiennent à coeur.
EyckBlog - Journal des Riens
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