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EyckBlog - Journal des Riens
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2 septembre 2004

Star Academy Blog

Autant prévenir tout de suite, ce post est indécent. A plus d'un titre. L'indécence première sera déjà d'affirmer que oui, j'aime la Star Academy. Et puisque en dehors de suivre ce genre de programme, blogger, depuis quelques temps, remplit  aussi parfois le creux de mes jours, je m'étais dit qu'une bonne idée serait de lier ces deux activités passionnantes. Je me suis donc inscrit ici : http://blog.staracademy.tf1.fr/blog/0,,,00.html  pour créer mon propre blog puisque comme expliqué sur le site : " C'est koi (sic) un blog : c'est ton site perso, ton journal intime que tu peux enrichir au jour le jour de nouvelles contributions, commentaires et photos. Tu peux réagir, donner tes impressions personnelles sur l'émission, un élève, un prof, créer un site Fan et surtout le faire découvrir à tes amis."

Chouette donc. Après différentes procédures d'enregistrement, j'ai donc rédigé mon premier post. Il était court et consistait essentiellement en un renvoi sur un article du Nouvel Obs' sur la télé-réalité : http://www.nouvelobs.com/dossiers/p2019/a208107.html

Aucune malignité particulière de ma part, pas de souci de polémique, non juste l'envie, avant de me lancer à corps perdu dans les délices d'une saison nouvelle de la Star Academy, de prendre conscience, mettre une certaine distance, réfléchir à ce que j'étais en train de faire et puisqu'il s'agit de blogs, de le faire partager. En bref, puisqu'on m'y conviais gracieusement, effectivement, livrer des impressions personnelles sur l'émission (fut-ce en reprenant les réflexions pertinentes d'un tiers).

Le doute a commencé à s'installer quand j'ai constaté qu'avant d'être publié, mon post devait être validé par "L'équipe Star Academy". Bon, soit. Comme le prévoit le préambule qui nous ait donné à lire avant toute création de blog sur le site de TF1.fr, il ne serait pas possible d'y publier n'importe quoi, des messages à caractère raciste par exemple. D'où la nécessicité d'un contrôle préalable. J'en ai convenu et attendu patiemment que mon premier post ait reçu l'aval de TF1.

Je reçois ce soir une réponse par mail :

De : staracademy@tf1.fr

A : eyck@netcourrier.com

Sujet : Notification Blog Star Academy   Date 01/09/2004 19H06

Bonjour staracblog !

Désolé, votre Article n'a pas pu être publié

A très bientôt

L'équipe Star Academy

 

D'accord. Je ne vais pas en faire des tonnes. Selon Patrick Le Lay : "A la base, le métier de TF1, c'est d'aider Coca-Cola, par exemple, à vendre son produit. Or, pour qu'un message publicitaire soit perçu, il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible. Nos émissions ont pour vocation de le rendre disponible: c'est-à-dire de le divertir, de le détendre pour le préparer entre deux messages. Ce que nous vendons à Coca-Cola, c'est du temps de cerveau disponible." (in Les dirigeants face au changement - Editions du Huitième Jour). Je ne pensais pas que l'application consciencieuse de l'Equipe Star Academy à se conformer aux directives de leur patron, irait jusqu'à rendre "disponible" le cerveau de lecteurs de blogs. Mais je me demande si ma naïveté n'est pas elle même indécente et ne confine pas à la bêtise.

Bon, ce qu'il y a d'indécent, je m'en rends tout de même un peu compte, c'est tout de même de vous entretenir de choses aussi futiles. Mais je vous l'ai dit, hein, en ce moment, je me  sens un peu seul et cela rend mon cerveau extrêmement disponible.

PS. J'adresse en réponse à mes nouveaux amis de la Star Academy un lien vers ce post. Si il y a du nouveau, je vous tiens au courant.

 

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Commentaires
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ELOGE DE LA MEDIOCRITE<br /> <br /> J'aime la médiocrité. Conspuée par l'ensemble des hommes, la médiocrité est un refuge à portée de main, d'esprit. A portée d'homme. <br /> <br /> A ma portée.<br /> <br /> La médiocrité ne m'effraie point, au contraire. Je la recherche, la cultive, la savoure comme du pain jeté à terre. Les sots la fuient comme la peste. Les médiocres du monde entier eux-mêmes feignent de la mépriser. Pourtant la médiocrité n'est-elle pas le ciment universel de l'humanité ? Tous les hommes de bonne volonté devraient se reconnaître à travers la médiocrité au lieu de se jurer mutuellement de n'être pas liés entre eux par cette caractéristique fraternelle... Hélas ! La médiocrité est le patrimoine humain le plus décrié, l'héritage universel le moins apprécié... <br /> <br /> Entretenir la médiocrité est l'apanage des penseurs modestes proches des vérités quotidiennes, débarrassés du poison commun de l'orgueil. C'est surtout une manière de briller autrement. Les beaux esprits aiment leur médiocrité. Luxe des belles gens, la médiocrité revendiquée, affichée, portée aux nues est une gifle hautaine assénée à tous les petits coqs infatués de leur plumage crotté qui clament sans crainte du ridicule n'être point médiocre, ne pas l'aimer, la fuir... <br /> <br /> La médiocrité protège souverainement ses adeptes des fausses certitudes. Elle les préserve de bien des tempêtes, certes éclatantes mais inconfortables. La médiocrité est un fauteuil percé dans lequel aiment à se laisser bercer les gens persuadés d'être à leur place. <br /> <br /> Je suis un médiocre convaincu : je dîne au rabais, me contente des petites pluies passagères, pioche au hasard de la vie, prends garde à mes pieds pour économiser mes semelles, fais les choses à moitié de peur d'aller trop loin, suis mitigé dans mes avis les plus manichéens, tiède avec mes ennemis, partagé entre coeur et raison. Je suis tellement à mon aise dans ma médiocrité que non seulement je ne sens nullement le besoin d'aller voir ailleurs mais en plus, fierté des âmes humbles (beaux esprits par définition), j'éprouve le besoin de communiquer à la terre entière mon bonheur d'être médiocre.<br /> <br /> Raphaël Zacharie de Izarra<br /> <br /> PROCES DE L'INTELLIGENCE EN TROIS TEXTES<br /> <br /> 1 - Défense de la sottise<br /> <br /> La sottise est le dernier rempart efficace contre la suprématie inique des beaux esprits qui ne gagnent leur cause qu'avec la lâche, fourbe, insidieuse subtilité de leur pensée.<br /> <br /> L'intelligence est torve, sinueuse, secrète. La sottise est franche, directe, claire. L'intelligence aime les énigmes, se complaît dans le mystère, se masque avec éclat. La sottise méprise l'obscurité, fuit l'hermétisme, se dévoile sans ambages. La sottise n'a rien à cacher, rien à prouver, rien à vendre, tout à perdre. Donc rien à gagner. L'intelligence caresse, séduit, convainc avec des fioritures de langage. La sottise cogne. Elle n'use d'aussi vains détours indignes de tout bon sot qui se respecte.<br /> <br /> Le sot aime les carottes, les navets et les soupes chaudes. Le bel esprit ne se préoccupe que d'affaires qui ne se mangent pas. Et qui vient se plaindre de crever de faim quand vient la bise ? Le sot ne porte pas le regard plus loin que son sillon. Le bel esprit le raille. Et qui vient crier famine l'hiver venu ? Le sot n'argumente pas, il frappe. En cela les faits lui donnent toujours raison, la loi en vigueur ici-bas étant celle du plus fort.<br /> <br /> Les sots ignorent l'alchimie étrange de la terre mais eux au moins y font pousser patates, poireaux, tomates. Les sots ne savent rien des mystères cosmiques, mais ils ont de quoi tenir l'hiver. Ils n'ont rien dans la tête mais tout dans les poings. <br /> <br /> Les sots n'ont pas d'amis mais plein de bois pour leur feu. Ils sont seuls mais heureux de l'être. Ils sont dépourvus d'intelligence et sans malice, sans ironie, sans vanité peuvent s'en vanter. <br /> <br /> Raphaël Zacharie de Izarra<br /> <br /> =======<br /> <br /> 2 - Éloge de la bêtise<br /> <br /> Je chéris et loue la bêtise. La bêtise est une haute qualité, une authentique vertu, le rempart absolu contre la souveraine et tyrannique intelligence qui l'écrase, la méprise, la persécute. La bêtise est l'apanage de ceux qui sont totalement dépourvus d'intelligence, et qui sont par conséquent remplis de saines certitudes, d'inébranlables convictions, de salutaires illusions. La bêtise empêche de trop penser, elle pousse à l'action irréfléchie. Elle éloigne et préserve fatalement l'être de la pensée stérile, creuse, futile.<br /> <br /> La bêtise rend toujours heureux tandis que la réflexion angoisse. La bêtise résout tous les problèmes de la pensée en éliminant tout simplement la pensée. Le penseur se crée des problèmes, l'intelligence est inconfortable parce qu'elle pose des questions embarrassantes à l'homme. Les gens intelligents se posent toujours des questions insolubles. Alors que les gens sots ne se posent tout simplement pas de questions : voilà le secret de leur bonheur.<br /> <br /> Les gens stupides cultivent leur jardin sans plus se poser de questions. Les gens intelligents se préoccupent plutôt du temps qu'il fait au-dessus de leur tête bien faite et en oublient totalement leurs activités horticoles. Ils s'y désintéressent parfaitement, préférant se torturer l'esprit avec des choses qui, aux yeux des gens bêtes, n'en valent pas la peine.<br /> <br /> D'où la supériorité de la bêtise sur l'intelligence qui force l'heureux élu à cultiver son jardin. Et avec coeur encore. Alors que l'intelligence ne fait rien pousser du tout sous les pieds de ses victimes bien pourvues.<br /> <br /> Raphaël Zacharie de Izarra <br /> <br /> =======<br /> <br /> 3 - Encore un éloge de la bêtise<br /> <br /> La bêtise est le privilège de ceux qui ne sont pas habités par la vaine et méprisable intelligence.<br /> <br /> L'intelligence, ce vernis de l'esprit... Cet habit d'apparat hautain et superficiel, cet artifice cérébral indigne de l'Homme, cette pollution mentale qui dénature si bien les pensées et met plein de mollesse dans le cerveau à la manière des substances nocives que l'on nomme héroïne, cocaïne, Marie-Jeanne... L'intelligence est un poison dangereux et la bêtise est son naturel antidote.<br /> <br /> L'intelligence empêche l'action, elle freine l'instinct et la saine pensée primaire. L'intelligence oblige les gens à penser de plus en plus et donc à faire des études, à se lancer dans la recherche. Elle excite la curiosité et génère maintes questions aussi difficiles qu'inutiles. En un mot l'intelligence pousse à la réflexion et de par ce fait empêche de vivre. Il est tellement plus agréable, plus facile de ne point penser et de se laisser guider par l'instinct, l'ignorance, l'innocence, ou par l'autorité ecclésiastique, politique, syndicale...<br /> <br /> Obéir sans penser, n'est-ce pas l'assurance de ne jamais commettre d'erreur par soi-même ? Jamais de remords avec la bêtise, puisqu'elle excuse à peu près tout. Alors que l'intelligence est au contraire un facteur de responsabilités pénales, morale, professionnelle. Plein d'ennuis en perspective avec l'intelligence...<br /> <br /> La bêtise heureusement empêche le développement de la pensée : c'est le confort de l'esprit par excellence. La bêtise est l'apanage des authentiques esthètes soucieux de leur qualité de vie.<br /> <br /> Raphaël Zacharie de Izarra<br /> 2, Escalier de la Grande Poterne<br /> 72000 Le Mans<br /> FRANCE<br /> Tél : 02 43 80 42 98 <br /> raphael.de-izarra@wanadoo.fr
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TROIS TEXTES LUCIDES SUR LES BANLIEUES<br /> <br /> Je prétends que le mouvement de révolte de nos banlieues est fondé. Pour autant je ne cautionne pas les violences ni d'ailleurs les crémations de véhicules, qu'elles soient symboliques, politiques ou crapuleuses. Je soutiens simplement tout ce qui réveille les consciences, ébranle les coupables inerties. Toute société est vouée à progresser, rien n'est jamais figé en ce monde, perpétuel mouvement des animés comme des inanimés (même les pierres changent, bougent, évoluent à l'échelle géologique). <br /> <br /> Quoi qu'il en soit, le temps seul nous dira ce qu'il en est à propos du mouvement de révolte des banlieues... Je suis prêt à faire mon mea culpa si nécessaire.<br /> <br /> Raphaël Zacharie de Izarra<br /> <br /> 1 - LES FLAMMES DE LA RAISON<br /> <br /> Il me semble que la crémation des moyens de locomotion généralisée dans les banlieues du pays est le signe d'un grand bouleversement social, un mouvement de fond qu'une stupide répression policière ne saurait éteindre. Je ne cesse d'entendre que brûler des voitures, ça n'est pas une solution pour résoudre les problèmes des jeunes de banlieue...<br /> <br /> Justement, je pense que c'est une solution. Sans ces heurts spectaculaires (toucher à la tôle sacrée du français moyen, ça choque toujours l'opinion publique sensible à la préservation de ses joujoux favoris), comment faire avancer les choses, faire prendre conscience aux privilégiés des centres villes et des campagnes de la gravité de la situation dans les banlieues ? Brûler des voitures est, à mon sens, la meilleure solution pour faire bouger les choses, contribuer à faire changer les mentalités, secouer les consciences endormies. Brûler une voiture est certes répréhensible sur le plan strictement légal, mais c'est précisément avec ce genre de geste illégal, acte fondateur par excellence du pionnier social participant au progrès humain, qu'évoluent nos sociétés. <br /> <br /> Mieux vaut faire une révolution en brûlant des voitures plutôt qu'en portant des têtes coupées sur des piques. Brûler des voitures est par conséquent un acte potentiellement héroïque, pour peu que cela débouche sur une amélioration de la vie des révoltés, une capitulation du pouvoir qui reconnaîtra par la suite la révolte comme un légitime soulèvement des banlieues contre l'injustice sociale. <br /> <br /> C'est ainsi qu'évoluent les mentalités, que se fait le progrès social : en pratiquant la désobéissance civile, en manifestant illégalement contre le pouvoir. Aujourd'hui conspués, demain qui sait si les brûleurs de voitures ne seront pas honorés par les mêmes qui les condamnent actuellement ? Comme les porteurs de têtes coupées de 14 juillet 1789 sont de nos jours acclamés. La crémation des voitures de banlieue, c'est leur 14 juillet à eux. Leur révolution est en marche. C'est en se rebiffant de la sorte contre l'ordre social inique que progresse toute société. Aujourd'hui les mentalités ont évolué, dans sa grande majorité le peuple ne verse plus le sang pour se faire entendre, il brûle des voitures, brise du mobilier urbain. N'est-ce pas déjà un énorme progrès par rapport aux révoltes barbares du passé ? De nos jours même les plus enragés des insurgés des banlieues respectent la vie humaine. Plus civilisés que nos aïeux, ils se révoltent avec les moyens appropriés à leur portée : l'incendie de voitures. Où est leur crime ? Leur combat me semble parfaitement légitime. A leur place, ne réagirions-nous pas de même ? Pour avoir vécu dans la banlieue et côtoyé un peu ses habitants, je comprends leur révolte. <br /> <br /> Vive la révolution, vivent les âmes éveillées !<br /> <br /> Raphaël Zacharie de Izarra<br /> <br /> +++++++<br /> <br /> 2 - A MES DETRACTEURS POLITIQUEMENT FRILEUX<br /> <br /> On ne fait pas l'Histoire sans casser des oeufs. <br /> <br /> J'ai dit "LA MAJORITE des révoltés de la banlieue respectent la vie humaine". Je n'ai pas fait des cas particuliers une généralité. Les émeutiers dans leur ensemble ne massacrent pas leurs semblables, ils brisent les carreaux, brûlent la tôle, font trembler le béton et les bonnes consciences. Il y a certes des brebis galeuses parmi ces insurgés, qui n'hésitent pas à s'en prendre violemment aux personnes, discréditant le mouvement de révolte. Ceux qui ont commis ces crimes doivent de toute façon être arrêtés et châtiés. <br /> <br /> A ceux qui insistent pour rétorquer sur tous les tons que brûler des voitures n'est pas une solution, je réponds que si justement, je crois que brûler des voitures est une solution (une parmi d'autres d'ailleurs) et j'ai expliqué pour quelle raison dans mon texte précédent. Il n'y a que par ce moyen, spectaculaire et périlleux mais efficace en termes de retentissement médiatique, que les révoltés de la banlieue pourront obtenir gain de cause. L'Histoire a toujours donné raison aux insoumis qui s'insurgent contre l'injustice établie en ordre étatique.<br /> <br /> Raphaël Zacharie de Izarra<br /> <br /> +++++++<br /> <br /> 3 - APPEL A L'INSURRECTION DES BANLIEUES<br /> <br /> Ému par la gravité et le caractère révolutionnaire des événements sociaux qui agitent actuellement le pays, je m'adresse aux "fauteurs de troubles" en termes solennels. <br /> <br /> J'en appelle à la poursuite acharnée de la rébellion, à la résistance héroïque face à l'oppresseur étatique. Cependant, convaincu que pour être légitime, tant sur le plan éthique que politique, le droit des populations au soulèvement contre l'injustice sociale doit s'établir sur des fondements moraux élevés, les moyens mis en oeuvre pour parvenir à cette fin ne doivent pas contredire cette exigence morale. Aussi je m'en remets aux bonnes volontés et incite les insurgés à abandonner leurs méthodes archaïques. Violence et bris de biens publics et privés doivent être proscrits au profit d'une attitude résolument pacifique et non-violente. Mais toujours ferme, déterminée. Je propose de grandes marches pacifiques avec encerclements des établissements républicains sensibles tels que Palais de l'Élysée, Préfectures, postes de police. <br /> <br /> Pacifique, cet appel à l'insurrection n'en demeure pas moins réel. <br /> <br /> Marches militantes et sièges des établissements publics non-violents mais éminemment séditieux, hautement subversifs. Le pouvoir doit fléchir sous la volonté souveraine du peuple. Tant que les décideurs aux commandes de l'État n'auront pas capitulé face au souffle juste de la révolte populaire, j'engage à la persévérance, voire à l'entrée officielle ou clandestine en résistance des éléments les plus combatifs, les plus braves selon la tournure que prendra le soulèvement, et ce afin de faire triompher la cause. Je rappelle avec insistance que les moyens engagés pour poursuivre la lutte, qu'ils soient individuels ou collectifs, officiels ou clandestins devront toujours être non-violents, pacifiques, respectueux des biens et de la sécurité d'autrui.<br /> <br /> Courage camarades, la victoire est au bout de la rue ! Le peuple vaincra ! Vive la révolution, vive la justice, vive la liberté !<br /> <br /> Raphaël Zacharie de Izarra, Le Mans, le 10 novembre 2005<br /> <br /> Raphaël Zacharie de Izarra<br /> 2, Escalier de la Grande Poterne<br /> 72000 Le Mans<br /> Tél : 02 43 80 42 98 <br /> raphael.de-izarra@wanadoo.fr
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TRISTE COMMEMORATION DE LA GUERRE<br /> <br /> Les morts des conflits mondiaux de 14-18 et de 39-45 n'ont pas héroïquement donné leur vie pour la liberté, ils sont morts parce qu'ils étaient obligés de marcher avec le troupeau, sous peine de passer au peloton d'exécution. Ce fut surtout le cas en 1914. L'héroïsme patriotique est une funeste invention, une macabre farce inventée par les marchands de canons et les gouvernants pour mieux mener à bien leurs grandes parties d'échecs planétaires. Leurs pions étant les petits soldats disciplinés pétris de culture patriotique nécessairement caricaturale et mensongère. Ce qui fut surtout le cas, je le répète, lors de la Première Guerre Mondiale de 1914-1918.<br /> <br /> Ce qui reste en 2005 de cette grande manipulation, ce sont quelques milliers d'imbéciles disciplinés qui se gèlent chaque matin du 11 novembre pour regarder hisser le drapeau tricolore, droits comme des piquets, alors qu'il seraient si bien à rester au chaud dans leur lit.<br /> <br /> Certains clament que parce qu'ils se sont comportés en patriotes, les morts de la 14-18 méritent le respect national... Certes, à condition que le patriotisme soit une valeur estimable. Or que ce que le patriotisme sinon la préférence égoïste pour ses compatriotes dans le meilleur des cas, la haine des étrangers dans le pire des cas ? L'honnête homme est citoyen du monde, non exclusivement citoyen de son pays. Mes frères chinois ne sont pas moins mes frères que mes frères français. Tous unis dans la fraternité, l'égalité, la liberté républicaine ! Mon frère français n'est pas plus égal, ne mérite pas plus la liberté que mon frère esquimau. D'où l'absurdité constitutionnelle du patriotisme. Et de la guerre, puisque par définition toute guerre est un crime contre l'humanité. <br /> <br /> Je remarque que plus le discours patriotique est primaire, acharné et s'adresse à des esprits simples, naïfs, sans défense sur le plan intellectuel, voire à de braves gens sans histoire, à des êtres franchement sots, à des sommités issues de villages isolés (parfois alcooliques), mieux il fonctionne. Plus on monte en visant la "cible intellectuelle", moins il a d'écho. Le patriotisme, c'est le sommet des capacités altruistes du petit français moyen discipliné. Pour un patriote de base, l'humanité s'arrête aux frontières du pays. Hors ces frontières, plus rien ne le concerne, ne le touche, ne l'intéresse.<br /> <br /> <br /> Raphaël Zacharie de Izarra<br /> 2, Escalier de la Grande Poterne<br /> 72000 Le Mans<br /> Tél : 02 43 80 42 98 <br /> raphael.de-izarra@wanadoo.fr
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Je m'adresse à tous les détracteurs de TF1 pour leur faire partager mes opinions et éventuellement m'allier à eux dans le but de combattre l'entreprise TF1 (par tous les moyens pourvu qu'ils ne soient pas illégaux) qui répand impunément dans la société française le venin d'une culture basée sur les jeux du cirque et la consommation insatiable de biens temporels. Et qui par des méthodes dignes des mouvements sectaires les plus ineptes tente d'introduire dans notre société traditionnellement lettrée le culte impie des lessives.<br /> <br /> Raphaël Zacharie de Izarra<br /> <br /> =======<br /> <br /> Je suis sorti mercredi 26 août 2004 à 16 heures d'une garde à vue qui aura duré six heures de temps. La Police Judiciaire de ma ville (le Mans) est venue mercredi 26 août 2004 à 10 heures perquisitionner chez moi au sujet d'un coup de fil que j'ai passé chez TF1 le 14 août 2004 et où mes propos ont été déformés (volontairement ou pas, je l'ignore) par la standardiste. <br /> <br /> Détail d'importance : entre 12 h 45 et 14 heures j'ai eu droit à la cellule provisoire ainsi qu'au tirage de mon portrait de face et de profil avec prise de mes empreintes digitales. Cela satisfera certainement la curiosité de ceux qui s'interrogent sur la destination d'une partie de l'argent public.<br /> <br /> Le 14 août 2004 j'avais effectivement appelé TF1 depuis mon téléphone fixe et sous ma véritable identité (n'ayant rien à dissimuler de mes desseins hautement revendiqués) pour menacer l'entreprise d'une manifestation certes outrancière mais toute symbolique au pied de sa tour. Manifestation informelle, précisons la chose.<br /> <br /> On m'a accusé d'avoir émis des menaces plus matérielles. J'ai dû m'expliquer lors de deux auditions éprouvantes que je n'étais pas du genre à menacer de la sorte les gens, que je ne m'adonnais pas à ces pratiques immorales et illégales, moi qui ne prône ordinairement que la poésie, le rêve et l'amour... La standardiste en question soutient que j'ai prononcé les termes "BOMBE A LA GUEULE" lors de ce coup de fil, ce qui est évidemment aussi infamant que mensonger. Je n'ai pas pour habitude, en effet, de baisser mon niveau de langage pour m'adresser à des inconnues, fussent-elles simples standardistes.<br /> <br /> L'audition prit un tour franchement clownesque lorsque l'on m'interrogea sur mes prétendues alliances avec des organisations basques terroristes ou avec d'autres groupuscules politiques extrêmes et dangereux. J'ai pu constater que la république des zélés dûment diplômés n'était pas à une arlequinade près...<br /> <br /> Les pontifes de TF1, en retrouvant l'enregistrement de ce coup de fil qui était (prétendument) recherché toute la durée de ma garde à vue auront souhaité éviter le ridicule, on le comprend. Dés lors, mieux valait pour ces bandits manipulateurs de foules ne pas déclarer officiellement avoir retrouvé cet enregistrement qui me disculpait superbement, et enfonçait lamentablement TF1 dans la fange du mensonge. Il faut savoir qu'en cas de "perte inopinée" de l'enregistrement de cette conversation téléphonique, c'était ma parole contre celle de la standardiste, avec présomption d'innocence en ma faveur en l'absence de preuve. La première chaîne de télévision française ne peut tout de même pas faire illusion en permanence... Je soupçonne tout naturellement TF1 d'avoir eu intérêt à ne pas retrouver ce fameux enregistrement tournant en ridicule les hôtes de la tour du premier au dernier étage...<br /> <br /> La farce policière a cessé assez tôt pour que j'en rie, et non que je m'en afflige.<br /> <br /> Je n'en veux pas à la pauvre standardiste, victime j'en suis persuadé d'une excessive émotivité. Pas plus aux responsables de TF1 qui n'ont pas porté plainte contre moi. Reconnaissons au moins la magnanimité inattendue de ces proxénètes de l'esprit qui dans un autre ordre d'idée n'hésitent pas à exercer un terrorisme culturel outrancier à l'échelle nationale, et ce au nom des grandes marques de lessive. <br /> <br /> A moins qu'ils n'aient craint plus prosaïquement de ternir leur image avec cette affaire grotesque.<br /> <br /> Raphaël Zacharie de Izarra<br /> <br /> +++++++<br /> <br /> Ci-joint mon compte-rendu ironique du coup de fil passé chez TF1, que j'avais envoyé à l'époque à mes amis sur le NET :<br /> <br /> Je viens de prévenir par téléphone les responsables de TF1 d'une action symbolique contre leur entreprise d'abrutissement des foules (action imaginaire pour faire frémir la ruche, aussi peu que ce soit) aujourd'hui au siège de Boulogne-Billancourt, revendiquée sous ma véritable identité. Ma prétendue action : pourrir leur image par des moyens tenus secrets au pied même de la tour TF1, avec le soutien et la couverture de journalistes qui ne sont pas à la botte des marchands de lessive.<br /> <br /> Espérons que cette annonce téléphonique anodine prendra des proportions affolantes.<br /> <br /> Raphaël Zacharie de Izarra<br /> <br /> =======<br /> <br /> ( Textes envoyés chez TF1 et à divers quotidiens nationaux )<br /> <br /> - TF1, petit père du peuple -<br /> <br /> J'ai regardé avec hargne une émission populacière sur TF1. J'ai consciencieusement passé la tête à travers la lucarne donnant sur l'étable à vaches humaines pour mieux entendre meugler le troupeau hilare que sont mes semblables "TFunisés".<br /> <br /> Qu'ai-je vu, entendu ? Des animateurs prostitués à la cause AUDIMAT caquetant à n'en plus finir. Emissions au concept simple, efficace, parfaitement aliénant : de la lessive et des jeux. Un format soigneusement conçu par les patrons-proxénètes de TF1 pour rassembler un maximum d'abrutis moyens.<br /> <br /> Le bavardage bouche-trous est la spécialité des émissions de TF1 : des femelles stéréotypées au sourire perpétuel blatèrent infatigablement sur des sujets ineptes entre deux interminables séquences de réclames. Plus c'est vulgaire, lourd, saturé de couleurs (remarquons la richesse de coloris des chemises portées sur TF1), plus la lessive se vend.<br /> <br /> Dans ces émissions la pauvreté cérébrale, l'insignifiance du propos, l'indigence de l'esprit sont chaudement applaudies par un public complice qui ne demande qu'à être bêtifié. Les têtes vides des animateurs, des invités, du public résonnent dans la nuit jusque dans les chaumières les plus reculées. Et la lessive n'en finit pas de se vendre. De Paris aux confins du pays, ça rumine, beugle, chie en cadence dans les familles : TF1 pacifie les masses. <br /> <br /> Raphaël Zacharie de Izarra<br /> <br /> +++++++<br /> <br /> - Télédégénérée -<br /> <br /> Penchons-nous sur la cérémonie des 7 d'or à la télévision. Dans ce royaume de la futilité la plus achevée, de vieilles morues de journalistes disputent le titre suprême à d'épais présentateurs porcins en mal de reconnaissance populaire.<br /> <br /> De foutues femelles de présentatrices hilares et mielleuses comme des gâteaux d'anniversaire dégoisent inepties sur inepties, applaudies par des célébrités de paillettes à la cervelle déchue.<br /> <br /> Nommons-les, ces professionnelles décaties du caquetage pénétrées de leur minuscule importance (Claire Chazal, Béatrice Schönberg)... Nommons-les, ces petits crétins prétentieux sans plume qui se donnent des allures d'écrivains mais qui ne sont finalement que de minables, de vulgaires présentateurs d'émissions de télévision (Patrick Poivre d'Arvor, Michel Field)... Nommons-les, ces arrivistes plébéiens, petits journalistes et autres oiseaux sans envergure, sans talent, sans intérêt, sans consistance (Jean-Pierre Pernaud, Laurence Ferrari, Benjamin Castaldi, ces derniers sévissant sur M6, une autre chaîne d'abrutissement)...<br /> <br /> Tous de pauvres "ramollisseurs" patentés de cerveaux, héros des masses populacières, égéries de tous les minus habens que compte notre pays d'abrutis passant leurs soirées devant la télévision.<br /> <br /> Raphaël Zacharie de Izarra<br /> <br /> +++++++<br /> <br /> - Écran plat -<br /> <br /> Si la télévision de TF1 est le reflet fidèle d'un des nombreux aspects de notre société contemporaine, je peux en déduire que nous vivons dans un monde d'abrutis finis où les journalistes qui nous montrent régulièrement leur belle dentition ne sont que des pauvres types, des ratés, des minables en cravate aux mains pleines de sucre à gaver les masses et de mélasse "ketchupisée" destinée à oindre le front plastifié de nos nouveaux-nés, où règnent partout des mangeurs insatiables aux ventres pleins et aux esprits vides dont les âmes sont depuis longtemps corrompues par le beurre de cacahouète et les jeux du cirque. <br /> <br /> Dans ce monde l'ignorance, la vulgarité, l'excrément liquéfié, l'urine issue des asperges, le toc, la bêtise et l'avilissement sont des valeurs sûres. <br /> <br /> Dans ce monde les femmes sont devenues des pondeuses de germes humains dûment "markrétinisés", les mères de petits singes sans poil d'une nouvelle humanité qui se résume de plus en plus à de la chair à canon tendre, imperturbablement hilare, pour les marchands de lessives, de sièges de WC, de boîtes de conserve. <br /> <br /> Dans cet univers tragique et irresponsable ces femmes sont toutes invariablement heureuses et se laissent volontiers décerveler, "désovairiser", désodoriser jusqu'au dernier degré par des hommes non moins idiots, dûment écouillés quant à eux. Dans ce monde que me montre la télévision de TF1, l'humanité est certes déchue mais elle garde un sourire à toute épreuve. <br /> <br /> A travers l'écran de télévision la société n'est qu'un énorme, monstrueux, insatiable conduit digestif, les écoles, les médias, les publicités, les productions artistiques ne sont qu'un interminable écoulement anal. Au bout de cette ouverture infâme, pestilentielle, épouvantable, une bouche géante s'ouvre, prête à recevoir sa fange quotidienne. <br /> <br /> Cette gueule ouverte grande comme le monde, c'est celle des millions de petits vers de terre humains qui avalent avec délectation et dans des applaudissements assourdissants les fruits odieux de leurs propres digestions. Ainsi la boucle est bouclée. On ne sort pas ainsi d'un tel cercle d'initiés. <br /> <br /> Bienvenue chez TF1, Disneyland merveilleux pour castrés de l'esprit.<br /> <br /> Raphaël Zacharie de Izarra<br /> <br /> +++++++<br /> <br /> - Un monde d'abrutis -<br /> <br /> L'Amérique hollywoodienne est la plus fameuse productrice d'inepties filmiques calibrées à l'image près pour plaire au maximum d'abrutis moyens que compte la planète. Des films à énormes budgets et à minuscule envergure (exemple type : "Le Titanic") sortent des studios de Hollywood pour "arroser" les salles de cinéma du monde entier, et ce afin de mieux aliéner les esprits aux standards de la pensée américaine.<br /> <br /> Ces films sont des produits de consommation rapide dont les ressorts essentiels sont basés sur la vulgarité, la violence, la laideur : le parfait reflet de l'Amérique moyenne contemporaine. <br /> <br /> Vulgarité, violence, laideur : voilà exactement ce qui plaît à la racaille. Les fabricants de films jetables l'ont bien compris. Bruce Willis, ce héros de celluloïd au charme épais et vulgaire rapporte des millions de dollars à son pays (le plus sous-développé sur le plan culturel). Rapporter de l'argent à brève échéance est le but premier et avoué de ces films américains. Accoutumer, puis gaver les foules avec les glucides mentaux que constituent ces productions est également important, sans être avoué. Pour mieux les assujettir à longue échéance.<br /> <br /> Ces marchands de coca-cola psychique inoculent aux foules le goût du film américain afin de les ramener régulièrement devant les écrans de cinéma et ainsi mieux asseoir l'hégémonie culturelle et économique de leur pays, les modèles de la vie américaine étant habilement inculqués à travers les images. Les stars standards fabriquées à Hollywood sont les ultimes maillons de l'usine à abrutir les masses, les derniers rouages de l'énorme machine à décérébrer les peuples, les plus flatteurs et indolores colporteurs de la religion hollywoodienne. <br /> <br /> Dans cette société de veaux avides de granulés cinématographiques, les apôtres de la vulgarité sont récompensés, tandis que les adeptes de la Beauté sont méprisés. Dans ce monde peuplé de ruminants capables de payer au prix fort des billets de cinéma pour brouter placidement des productions filmiques américaines à caractère commercial, la place des artistes n'est plus que sous les ors des beaux esprits dont je me réclame. <br /> <br /> A l'heure où la rue est envahie par les archétypes américains, à présent qu'elle est devenue le déversoir des déjections pestilentielles pondues par les studios de Hollywood, les salons sont devenus les derniers asiles des gens distingués. <br /> <br /> L'on s'y entretient encore de madeleines et d'art roman, de chastes amours et de songes olympiens. Le salon est le toit du poète, le gîte de l'inspiré, le refuge de l'esprit.<br /> <br /> Raphaël Zacharie de Izarra
C
Et moi qui pensais "Eyck, à son retour d'un tel voyage, va avoir du mal à replonger dans l'hystérie occidentale"... Tu parles ! Heureux de voir ta multi-pluri-culturo-adaptibilité - c'est un nouveau mot, un peu "nouvel obs" ;-)<br />
EyckBlog - Journal des Riens
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