Quelques déplacements

Semaine à Paris.

Coupé mes cheveux.

Conclu une fois de plus de mon dîner avec mon frère, que G. est une résistance, et que je suis un abandon. Idéalement, trouver le juste milieu.

Redouté la vague d'hostilité que suscite ou suscitera mon évolution professionnelle. En somme, suis confronté pour la première fois aux jaloux (signe de réussite ?).  Ne plus commettre d'imprudences.

Discuté longuement avec P. de la grâce, de sa soeur, de l'adoption par les homos... et tutti quanti. Elle est à l'image de son regard, beaucoup de fraîcheur encore mais tout de même deci delà, un peu obscurcie par quelques rides au coin des yeux. A propos de l'éduction des enfants, une chose qu'elle m'a dite et qu'elle a lu dans un bouquin de conseils destiné aux parents : le plus important n'est pas d'arriver mais de faire un bon voyage. Elle dit du plus grand, qu'il lui laisse assez de liberté, au sens de "mon fils (4 ans) est une vraie personne, dans la relation que nous avons ensemble, il accepte de me laisser être libre de temps en temps." Etonnant...

Acheté des lunettes

Vu "Une vie à t'attendre" de Thierry KLIFA avec Patrick Bruel. Qu'attend-t-il cet homme là ? L'exaltation de la passion amoureuse ou la sécurité de la certitude du sentiment ? Comme d'hab, vivre à en mourir ou mourir pour vivre ? En bref, un film contemporain avec un chouïa de pathos. Bruel est trouble et celles qui l'aime un peu trop limpides.