Des riens qui font du bien
Quelques jours à Paris. Eprouvé le combat des jours : faire les gestes et essayer d'obtenir des résultats. Pas mal de stress donc à sonder le mur du réel en espérant trouver les ouvertures. En dépit de cela, V. me trouve étrangement zen. Je ne pensais pas que cela pouvait se sentir de l'extérieur. Je tente en ce moment , sans y parvenir toujours, de me tenir éloigné de ce que je pressens pouvoir me faire du mal. J'y mets une certaine forme d'application, il s'agit le plus souvent d'un mouvement de fuite plutôt que de résistance, mais ce n'est pas le chemin de la facilité. L'étonnant est que sans l'avoir réellement recherché ont surgi quelques moments de grâce...que je n'ai pas laissé passé. La sollicitude d'un collègue après quelques remarques qu'il craignait blessantes, la saveur de l'humour et l'intégrité de mon frère, la douceur et la fragilité de quelques autres, l'espérance et le romantisme d'un vrai film d'amour (Wild Side de Sébastien Lifshitz). En somme, oui, je tiens.