Facilité(s)
Je tournais autour. Besoin de faire le point et rassembler ce qui a été appris ces derniers jours, ces dernieres semaines, mois, années. Une fois encore, c'est en lisant Chronolog et les commentaires de Sylvia, que ça s'est déclenché. Elle y parlait de moi comme quelqu'un d'organisé...??? Non, non loin de là. Je disais dans mes précédents posts que j'étais en colère. Contre moi. D'abord. De m'être fourré une fois encore dans une situation inextricable, où quelque soit la décision prise, j'aurais l'impression de ne pas me rendre heureux. Je lisais quelque part la description de la situation : un labyrinthe sans issue et sans même un monstre caché au centre pour me dévorer, sinon moi-même. Pour en avoir décrit les méandres sur ce blog, vous savez que c'est spécialement dans mes relations amoureuses, que j'ai le chic, de me retrouver dans l'impasse. Mon frère, ces derniers temps, tentait une fois encore de me faire prendre conscience de ce qui se passe : en refusant tout bonnement de m'entendre encore parler de J2M, en m'imposant violemment d'en faire un non-sujet, il venait dire qu'à un moment doit venir le temps du choix, de la responsabilité et la protection de soi, de l'exigence et évidement du prix à payer. Et c'est bien de cela dont il s'agit. En somme, je vis depuis près de 15 ans, d'un traumatisme à l'autre. Je rencontre quelqu'un, ça ne fonctionne pas et je continue à essayer de faire rentrer des ronds dans des carrés. Sans renoncer. Tout ça m'a beaucoup pris, abimé des trésors d'innocence et de confiance en moi et dans les autres. Je suis seul. Et cela veut dire en définitive, que je suis seul responsable de mon entêtement. Et de ce que ça m'a coûté. Après l'enfance fracassée, la vie devait être belle. Au nom de cela,et plutôt que de m'en tenir à ce rêve là, lorsqu'elle ne l'était pas tant que ça, il s'est agit d'en conserver un tant soit peu l'illusion. A aménager et à gérer. Pour finir par me perdre. Ces histoires n'auraient jamais du durer si longtemps et on compte en années là. Après les quelques premiers mois exaltants, tous les signes virant à l'orange, il aurait fallu partir. Leçon apprise, il n'y a pas si longtemps. En me quittant et en n'y revenant pas, S. m'a rendu un fier service : une belle histoire vécue intensément, une tristesse infinie à son issue, mais pas de trauma. Peut-être que j'arrive au bout de ce que je peux supporter, et Dieu sait si je suis résistant. Mais aux prix d'une anxiété folle, qui finit par déborder sur tous les compartiments de ma vie et dont j'ai témoigné ici. Il est sans doute temps d'essayer d'y remédier. Peut-etre seul mais plus léger.
PS Ce post a été écrit le 2 août 2009. Je ne l'avais pas publié